GANTS SAUVAGES T8.5

Bärbel Pfänder
installation, 2023


prototypes de gants en peau d'agneau (stain) pour homme-vautour, homme-ragondin, homme-taupe

GSinVRAC


Qu’est-il de plus curieux qu’une main d’Homme, façonnée pour saisir, que celle d’une taupe pour creuser,
que la jambe du cheval, la nageoire du marsouin ou l’aile de la chauve-souris,
soient toutes construites sur le même modèle, et inclure les mêmes os, dans leurs mêmes positions relatives ?


Charles Darwin, 1859, De l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la survie


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(Gyps fulvus, Myocastor coypus, Talpa europaea)


Le patronage des gants sauvages a demandé un important travail préparatoire : la mise à échelle humaine des pattes d’animaux a nécessité de recourir, pour leur modélisation en 3D, à la conjugaison de la photogrammétrie, de la macro-photographie et de l’«hyperfocus». Des milliers de clichés, pris sous une multitude d’angles, ont été combinés pour recréer trois mannequins. Cette installation propose d’évoquer simultanément ce travail de recherche, une biométrie chimérique contemporaine... et les boutiques millavoises.


production : MOPF / V.R.A.C.

assistance : Brice Morel

remerciements : Geneviève Breerette, Enzo Gal, Jean Got, Stéphane Got, Philippe Jimenez, Raphaël Kuntz, Hélène Lebreton, Cédric Rajadel, Véronique Rustici, Karine Villeneuve

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